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Nous passons toute notre vie avec nous-même. Et pourtant, la relation que nous entretenons avec nous est souvent la plus négligée, la plus exigeante… et parfois la plus dure.
On parle souvent d’aimer les autres, de pardonner, de prendre soin. Mais qu’en est-il de notre propre regard intérieur ?
Celui qui juge, qui compare, qui exige. Celui qui murmure “tu n’es pas assez…” alors même qu’on fait de son mieux.
La relation à soi est le socle silencieux de toutes les autres relations. La manière dont on se parle, se regarde, se traite… influence tout : nos choix, nos limites, nos élans, notre paix.
L’estime de soi, ce n’est pas l’orgueil. Ce n’est pas non plus la confiance excessive.
C’est la perception intime de notre propre valeur, indépendamment de nos réussites ou de nos échecs.
Selon la psychologue Christophe André, l’estime de soi repose sur trois piliers :
Mais cette estime est souvent fragilisée dès l’enfance, par des messages dévalorisants, des comparaisons, des humiliations.
On intègre alors des croyances toxiques : “Je ne mérite pas”, “Je dois prouver ma valeur”, “Je ne suis jamais assez…”
L’image de soi, c’est le reflet que nous avons de nous-même, souvent déformé par les attentes extérieures, les normes sociales, les projections des autres.
Dans un monde saturé d’images, de performances et de filtres, il devient difficile de se voir avec justesse.
On confond parfois ce que l’on montre avec ce que l’on est. On finit par croire à son masque, ou par rejeter ce qui ne colle pas à “l’idéal”.
Revenir à une image authentique, douce, imparfaite et humaine, c’est un acte radical de réconciliation intérieure.
Être bienveillant avec soi, ce n’est pas se complaire dans ses erreurs.
C’est se regarder avec honnêteté ET avec compassion.
C’est pouvoir se dire :
La pleine conscience (notamment les enseignements de Kristin Neff, pionnière de l’autocompassion) nous invite à pratiquer :
Car ce que l’on cultive envers soi devient aussi ce que l’on offre aux autres.
Lorsque l’on rétablit une relation apaisée avec soi, tout change.
Le regard devient plus doux. Les choix deviennent plus justes. Les limites deviennent plus claires.
Et le cœur, moins dur envers lui-même, s’ouvre à une paix nouvelle.
Ce n’est pas de l’égoïsme. C’est le terreau d’un amour vrai, celui qui ne dépend plus de l’extérieur.
« Prendre soin de soi, ce n’est pas se mettre en haut de la liste. C’est décider que l’on mérite aussi une place dans sa propre vie. »